Actualité 30.06.2020
Le mardi 30 juin au matin s’est déroulée la conférence de presse de la FFB portant sur la conjoncture et les propositions de relance du secteur de la construction.
Lors de son discours, Olivier Salleron a insisté particulièrement sur les conséquences de la crise pour les entreprises de construction avec une prévision de perte de 18 % de d’activité en volume et d’emplois à hauteur de 120.000 salariés.
Le discours a également porté sur les propositions pour une relance verte du secteur de la construction tant dans la rénovation que dans le neuf.
En matière de rénovation, les mesures proposées par la FFB sont relatives à la TVA avec proposition de retour à un taux à 5,5 % pour les travaux d’amélioration-entretien ou encore au couple CITE-MaPrimeRénov’ avec diminution du reste à charge pour les ménages modestes, augmentation du forfait rénovation avec un passage de 150 à 400 € /m2, éligibilité des résidences secondaires situées en zone de revitalisation rurale....
Concernant les constructions neuves, les propositions touchent le PTZ avec proposition d’un montant de 40 % de l’opération sur tout le territoire, montant qui pourrait être majoré temporairement de 60 % si performance supérieure à la réglementation actuelle*. Parmi les autres mesures visant les constructions neuves notons des propositions ambitieuses de soutien à l’investissement locatif privé avec l’introduction de dispositifs pérennes : amortissement du bâti pendant 50 ans ; amortissement des gros travaux sur 15 ans ; déductibilité des intérêts d’emprunt (sans limite), des petits travaux et des charges locatives des revenus fonciers bruts ; imputation sans limite du déficit foncier sur le revenu global positif ; maintien du régime actuel de taxation des éventuelles plus-values.
Le coût de ces mesures est chiffré à 5 milliard d’euros par an et permettrait, selon la FFB, d’atteindre les :
- 500.000 constructions neuves par an ;
- 500.000 rénovations par an.
Les recrutements sont quant à eux estimés à 150.000 à horizon 2023.
Pour conclure le Président Olivier Salleron est revenu sur la nécessité :
- d’un nouveau choc administratif de simplification, notamment en matière de traitement des permis. Il comprendrait notamment une division par deux des délais d’instruction de ceux qui restent aujourd’hui bloqués, une accélération du processus de dématérialisation des permis et la création d’un permis déclaratif, un relèvement à 100 000 euros du seuil des appels d’offre pour la commande publique.
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