Le Commerce du Bois réunit les importateurs de bois du nord et les importateurs de bois tropicaux ce qui fait de l’association l’unique représentante en France du métier d’importateur de bois en provenance des pays du monde entier.
Les entreprises adhérentes proposent une large gamme d’essences de bois importés, issues de forêts gérées durablement et dans le respect du règlement bois de l’union européenne (RBUE). Rappelons que le RBUE, entré en vigueur le 3 mars 2013, impose aux opérateurs « premiers metteurs sur le marché européen » de bois ou de certains de ses dérivés, de prendre des mesures pour s’assurer que celui-ci n’est pas issu d’une exploitation illégale, à travers une démarche de vigilance active, formalisée dans un système de diligence raisonnée, selon trois étapes :
la collecte d’informations, l’analyse des risques, l’atténuation des risques.
Les importateurs de bois du nord, importent des bois résineux en provenance notamment de Finlande, de Scandinavie (Suède, Danemark, Norvège), mais aussi de Russie.
Les Bois du Nord sont généralement transportés vers la France par navire de plusieurs milliers de m3. Ces navires, à coques renforcées pour les glaces, permettent de s’approvisionner pratiquement toute l’année sans interruption. Les bateaux employés pour le transport des bois sciés sont aujourd’hui parfaitement adaptés à leur chargement. Chargement et déchargement sont le plus souvent réalisés en “paquets longueurs” pré-élingués.
Les bois provenant de Finlande, de Norvège, de Suède ou de Russie au-dessus du 57ème parallèle ont droit à l’appellation de Bois du Nord. La réputation de ces bois dans les pays consommateurs tient à trois raisons :
A l’appellation de bois exotiques trop imprécise préférons le vocable de Bois Tropicaux qui est produit par des arbres croissant entre les tropiques du Cancer et du Capricorne.
Ce n’est qu’au sortir de la Première Guerre Mondiale que les bois tropicaux sont venus compléter l’offre de bois locaux dans des usages spécifiques requérant une durabilité naturelle, une usinabilité, une esthétique, une dureté et une résistance mécanique donnée.
C’est après la Seconde Guerre Mondiale avec les besoins énormes liés à la reconstruction que s’est dynamisé le commerce des bois tropicaux avec l’appui technique du CTFT, le Centre Technique Forestier Tropical (devenu par la suite CIRAD).
Mais l’expansion démographique mondiale vertigineuse durant les Trentes Glorieuses, s’est accompagnée d’une quête de ressources de plus en plus préoccupante pour la forêt. C’est à partir des années 1970 que certains organismes environnementaux, conscients de cette menace ont attiré l’attention des citoyens.
Malheureusement cette médiatisation s’est faite sans discernement. Or cet amalgame a eu pour effet de dévaloriser le bois tropical et a occulté les véritables risques qui pèsent sur les forêts. En effet si les populations locales n’arrivent pas à tirer des revenus suffisants de l’exploitation forestière, elles vont devoir chercher d’autres sources de revenus. Cultures du Palmier à huile en Malaisie / Indonésie ; culture du soja au Brésil…
La sauvegarde des forêts tropicales nécessite donc une valorisation rationnelle de son principal produit : le Bois.
Considérant que la part des grumes et des sciages en bois tropicaux ne représentent respectivement que 14 % et 10 % de la production mondiale totale nous pouvons qualifier son commerce comme un marché de niche. Aussi il est à souligner la place prépondérante de la Chine captant à elle seule les 2/3 de la production mondiale de grumes tropicales.
Nous distinguons trois principales zones de production du bois tropical : Le bassin amazonien, le bassin du Congo et l’Asie du Sud-Est et l’Océanie.
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