Construire en bois n’entraine pas nécessairement de coûts supplémentaires
Actualité 10.07.2020
Les Établissements publics d’aménagement de Marne-la-Vallée, usuellement appelés EpaMarne-EpaFrance, ont mené une étude technique et économique sur près de 3 000 logements construits sur les trois dernières années sur leur périmètre d’intervention. L’aménageur produit une part significative des logements franciliens et se décrit comme « Outils essentiels du développement de l’Est de l’Île-de-France et de la construction du Grand Paris »
La construction bois et plus largement, le choix d’un mode constructif économe en carbone, ne déséquilibre pas le bilan financier d’une opération.
L’étude démontre que les facteurs politique d’achat et de stratégie partenariale de l’opérateur jouent un rôle capital dans l’équilibre de l’opération. Malgré un prix d’achat des matériaux un peu plus élevé, le choix de l’opérateur de s’associer, soit à un fournisseur soit à un constructeur, chacun spécialisé dans son domaine, permet de baisser les coûts. A contrario, lorsqu’il fait appel à une entreprise générale, des risques de surcoûts peuvent apparaître en raison de la nécessité de sous-traitance. La mise en œuvre de processus adaptés, tout au long du projet - de la conception à la livraison, sont d’efficaces leviers d’économies d’échelle.
On y apprend également que la majorité des opérations sont mixte béton/bois à la différence des construction 100% bois qui sont encore peu répandues. Les constructeurs sont encore réticents car produire avec des matériaux bois « appelle à modifier drastiquement les modes de conception et de production ». Certains opérateurs ont déjà pris des mesures pour modifier leurs processus de transformation, un changement qui tend à être plus récurent.
La mobilisation des bonnes compétences et la mise en œuvre de processus adaptés, tout au long du projet - de la conception à la livraison, sont d’efficaces leviers d’économies d’échelle. Les opérateurs maîtrisant les principes de ces modes de conception et de construction limitent donc plus facilement ces dépenses et obtiennent l’équilibre financier de leurs opérations.
• les choix programmatiques pèsent lourdement dans l’équation économique (en moyenne 60 % des dépenses sont allouées en superstructure) ;
• les opérations aux ambitions de performances énergétiques les plus fortes n’engendrent pas de surcoûts significatifs
• la temporalité, le processus de consultation ou encore le mode de passation des marchés « travaux » ont un impact important sur l’économie du projet.
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Après plusieurs mois de collecte de données et d’analyse, ils ont pu démontrer l’impact modeste de l’innovation sur le bilan global d’une opération. Les données économiques et techniques recueillies ont pu ensuite être comparées à un benchmark d’opérations similaires réalisées en Ile-de-France par d’autres aménageurs. Cette étude a révélé qu’une évolution des pratiques, « croisée intelligemment aux ambitions et contraintes d’un programme immobilier », permet de construire des logements de qualité, confortables, vertueux pour l’environnement, tout en maîtrisant les coûts de construction.
L’étude démontre que les facteurs politique d’achat et de stratégie partenariale de l’opérateur jouent un rôle capital dans l’équilibre de l’opération. Malgré un prix d’achat des matériaux un peu plus élevé, le choix de l’opérateur de s’associer, soit à un fournisseur soit à un constructeur, chacun spécialisé dans son domaine, permet de baisser les coûts. A contrario, lorsqu’il fait appel à une entreprise générale, des risques de surcoûts peuvent apparaître en raison de la nécessité de sous-traitance. La mise en œuvre de processus adaptés, tout au long du projet - de la conception à la livraison, sont d’efficaces leviers d’économies d’échelle.
On y apprend également que la majorité des opérations sont mixte béton/bois à la différence des construction 100% bois qui sont encore peu répandues. Les constructeurs sont encore réticents car produire avec des matériaux bois « appelle à modifier drastiquement les modes de conception et de production ». Certains opérateurs ont déjà pris des mesures pour modifier leurs processus de transformation, un changement qui tend à être plus récurent.
La mobilisation des bonnes compétences et la mise en œuvre de processus adaptés, tout au long du projet - de la conception à la livraison, sont d’efficaces leviers d’économies d’échelle. Les opérateurs maîtrisant les principes de ces modes de conception et de construction limitent donc plus facilement ces dépenses et obtiennent l’équilibre financier de leurs opérations.
• les choix programmatiques pèsent lourdement dans l’équation économique (en moyenne 60 % des dépenses sont allouées en superstructure) ;
• les opérations aux ambitions de performances énergétiques les plus fortes n’engendrent pas de surcoûts significatifs
• la temporalité, le processus de consultation ou encore le mode de passation des marchés « travaux » ont un impact important sur l’économie du projet.
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