Ce travail, fruit d'une "task force" regroupant tous les acteurs concernés (dont les représentants des collectivités territoriales et des bailleurs sociaux), lui avait été commandé par Bruno Le Maire et Emmanuelle Wargon au début de cette année.
L'objectif affiché en est effet de proposer des solutions pour faciliter un maximum de passages à l'acte, ce qui implique que le parcours soit simple, que les interlocuteurs des ménages soient identifiés, et que les financements existent également pour les personnes non solvables. Pour y parvenir, le rapport d'Olivier Sichel propose trois leviers d'action.
Le premier d'entre eux consiste en un accompagnement généralisé et obligatoire des ménages par un référent. Celui-ci est en effet présenté comme "un élément fondamental de la confiance des propriétaires pour accepter de lancer des travaux de rénovation performante globale ou par étapes, plus coûteux en moyenne, risqués en termes de gain énergétique réellement obtenus et complexes à financer et réaliser". Cet accompagnement généralisé suppose la création d'acteurs globaux d'accompagnement, qui seraient appelés "Mon accompagnateur rénov". Opérateur public issu du réseau "Faire", ou acteur privé agréé par l'État, ses missions seraient multiples : préparer le plan de financement, sécuriser le parcours auprès des différentes parties prenantes, proposer au client les travaux adaptés à son logement, opérer le suivi des travaux, et même, dans certains cas, porter la responsabilité d'une rénovation globale. Cet accompagnement serait obligatoire pour toute rénovation dépassant 5000 euros.