Actualité 11.02.2022
Lors de la dernière commission terrasse de LCB du 20 janvier 2022, les membres participants ont élu à sa présidence, Claudie Maindron, Directrice commerciale chez Protac France (Groupe Rose).
C’est au sein du groupe Saint-Gobain et plus particulièrement de l’enseigne Point P que Claudie Maindron s’est forgée une solide expérience des métiers de la construction. Elle y a travaillé vingt-quatre ans avec différentes missions et notamment, celle qui l’a le plus inspirée en lien avec les produits d’aménagement extérieur. Claudie Maindron devient, en l’occurrence, une référence chez Point P sur ce sujet, dans les suivis des clients Paysagistes et le développement de ce marché. En 2013, elle prend la fonction de cheffe de marché pour les régions Pays de la Loire et Bretagne avec une implication dans les commissions de référencement au niveau national puis en 2017 termine sa mission chez Saint-Gobain avec un rôle de cheffe de site en exploitation avec six agences. Elle reprend ensuite la direction commerciale de Protac en septembre 2019 : « Trois années assez rythmées au cours desquelles il a fallu être agile et s’adapter au contexte avec la Covid-19, une forte demande du marché croisée avec l’inflation et les difficultés d’approvisionnement. L’épreuve du feu ! » indique-t-elle. Elle ajoute : « J’ai toujours collaboré avec Protac et le début de l’histoire a commencé à l’époque, autour d’un travail commun avec Michel Rose, son fondateur, sur des gammes de clôtures bois. »
Parmi les sujets que Claudie Maindron souhaite mettre en avant au sein de cette commission : la communication sur l’offre produits, sur les règles de mise en œuvre mais aussi sur l’écoresponsabilité de la terrasses bois, seul matériau à la fois recyclable, renouvelable, neutre en CO2 et permettant un drainage des sols. Elle explique : « Il faut faire de la pédagogie sur les techniques de pose et sur le fait que le bois est un matériau durable s’il est bien positionné et bien ventilé. ».
Elle aborde également le suivi de l’évolution des marchés et la hausse des prix des matériaux. Le marché de la Terrasse Bois et dérivés est en constante progression depuis 2015 avec une accélération sans précédent sur l'année 2020 et 2021. Les espaces extérieurs de l'habitat, jardin, balcons, terrasses sont devenus des "espaces de vie" au même titre que les espaces intérieurs et les consommateurs sont à la recherche de solutions rapides qui leur permettent de s'approprier ces espaces (produit idéal pour le DIY).
Il faudra suivre de près les comportements des consommateurs suite aux différentes inflations subies sur tous les produits decking (exotique, composite, thermochauffé, résineux et feuillus…).
Enfin, il est important pour elle de mener une réflexion autour des modèles constructifs : « Il faut faire évoluer l’offre dans sa globalité. Je pense que ce secteur d’activité va continuer à croître et que l’on a un rôle à jouer sur les produits complémentaires (les plots par exemple) mais aussi sur les systèmes constructifs avec l’association de matériaux entre eux. A mon sens, c’est une évolution pour demain : proposer des solutions clefs en main, pour des immeubles, pour des collectifs, je pense que ça c’est l’avenir. »
Autodidacte, son expérience du négoce lui permet d’avoir une vision globale de la distribution et notamment du marché de la lame de terrasse. Un marché selon elle, exponentiel, quels que soient les réseaux de distribution. Ce marché pour la filière des « bois rabotés » représente un très gros volume et cette évolution est tout à fait conforme aux engagements écoresponsables et environnementaux du Grenelle de l’environnement avec l’amélioration de l’infiltration des eaux pluviales dans le sol. Il va également dans le sens de la nouvelle RE2020 ainsi que de la future filière REP Bâtiment.
« Ce que je trouve également intéressant dans ce marché du decking c’est qu’on a un florilège de produits qui permet de répondre à quasi la totalité des souhaits des consommateurs finaux. La terrasse bois est adaptable dans tous les univers : suspendues, ou sur des terrains nus, avec l’utilisation de plots ou d’ossatures. C’est un « terrain de jeu » vaste, qui intéresse de plus en plus de gens, notamment les bailleurs sociaux ou les collectivités : on a de plus en plus de demandes sur des modèles constructifs qui intègrent des terrasses en decking pour des projets y compris pour des logements tertiaires en toiture terrasse, cela afin de répondre aux exigences des règlementations environnementales » ajoute-t-elle.
LCB souhaite la bienvenue à Claudie Maindron à la présidence de cette commission, avec de beaux développements en perspective !