Sur 100 000 espèces inventoriées aujourd'hui, il n'y a eu aucune amélioration.
La dernière mise à jour de cette liste rouge comprend plus exactement l'évaluation de 105 732 espèces et répertorie plus de 28 000 espèces menacées d'extinction.
Le déclin de beaucoup de ces espèces peut être attribué à la surexploitation humaine, selon l'UICN.
La mangabey à collier blanc (Cercocebus torquatus), par exemple, est passée de "vulnérable" à "en voie de disparition" en 2019, en grande partie à cause de la chasse illégale du singe pour sa viande et de la conversion en agriculture d'une grande partie de sont habitat forestier.
Plus de 5 000 arbres de 180 pays et 500 espèces de poissons osseux d'eau profonde, comme les poissons-lanternes bioluminescents, ont également été inscrits sur la liste rouge cette année.
Selon l'UICN, aucune espèce n'a été évaluée comme ayant réellement amélioré son statut au point de lui mériter une place dans une catégorie de menace inférieure.
Si cette liste ne constitue pas une contrainte légale (contrairement aux essences classées CITES), elle apporte un éclairage intéressant dans l’évaluation du risque d’illégalité, notamment pour les essences commercialisées.