Actualité 27.10.2022
La ministre congolaise de l’Économie forestière Rosalie Matondo a annoncé dans un courrier datant du 21 octobre, qu’à compter du 1er janvier 2023, les exportations de bois en provenance du Congo ne porteraient que sur des produits semi-finis ou finis. Ceci en application des dispositions de l’article 97 alinéa 1 de la loi 33-2020 du 8 juillet 2020 portant code forestier, relatives à l’interdiction d’exporter des produits bois en grumes issus des forêts naturelles et des forêts plantées en République du Congo.
Les services techniques du ministère, notamment la Direction Générale de l’Économie forestière et le Service de Contrôle des Produits Forestiers à l’Exportation veilleront à l’application de cette mesure.
Cette dernière devrait permettre au secteur forestier et plus largement aux industries du secteur d’augmenter leurs contributions au Produit Intérieur Brut (PIB) et donc d’augmenter les recettes de l'État.
Le secteur forestier est l'un des plus grands employeurs de la République du Congo, et contribue au désenclavement et au développement de l'arrière-pays. Il génère un nombre important d'emplois directs et indirects dans les services aussi bien en milieu rural qu'urbain.
Le gouvernement congolais et l'Union européenne avaient signé en mai 2010 un Accord de Partenariat Volontaire (APV) sur l'application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux et qui a été ratifié en juillet 2012, pour garantir une exploitation légale des forêts.
Dans le cadre du RBUE, LCB a mis à jour son système de diligence raisonnée en ajoutant l’interdiction d’export de grumes pour le Congo à compter du 1er janvier 2023.